Le chat qui venait du ciel

Synopsis :

    C'est avec grande émotion que je vous parle de ce roman que j'achève à l'instant. A oeuvre originale, je consacre présentation particulière, dans laquelle synopsis et commentaire personnel vont se mêler.

    A la lecture des premières pages, on s'ennuie un peu, on songe "il ne se passe rien, dans ce livre !". Rien d'autre que la description, sous la plume d'un homme modeste, d'un pavillon japonais traditionnel, de son jardin et de ses voisins. Ce pavillon, il le loue et l'occupe seul avec son épouse. Seuls ? En fait, pas vraiment. Car il y a aussi Chibi, petit chat blanc, qui vient les visiter quotidiennement. Chibi n'est pas leur chat, mais celui des voisins. Pourtant, le jeune couple s'en éprend de manière presque étonnante. Très vite, Chibi prend une place considérable dans leur quotidien. Il joue, dort et mange auprès d'eux, mais jamais ne se laisse effleurer.

                                                                                (Spoiler)

    Il ne se passe presque rien, pensais-je toujours. Jusqu'au jour ou Chibi ne deigne plus montrer le bout de son joli museau. Après quelques jours d'une folle inquiétude, le poète rend visite aux voisins pour s'enquérir de la petite bête : elle est morte.

    S'ensuit une immense peine. Pour lui, mais surtout pour sa femme. Et aussi, pour nous lecteur. Parce que ce petit chat, nous en sommes nous aussi tombé amoureux malgré nous, à force de le voir vivre, dormir et danser sous la plume experte de l'écrivain. Jusqu'à la fin, son regret nous suivra, nous laissera, au moment de refermer le livre pour de bon, un léger goût d'amertume.

    Puis vient le tour du pavillon et de son jardin, vendus, laissés à l'abandon, détruits. Notre couple déménagé vient les visiter régulièrement, et assiste à leur déchéance. Adieu prunier, herbes folles et libellules. Adieu, audacieux petit chat blanc. Même cet appartement tout neuf et ce nouveau joli petit chaton n'y pourront rien changer : on continuera à les regréter.


Petit commentaire quand même :

    Ce livre est court, magnifiquement bien écrit, très touchant, pur et vrai. Il m'a énormément touchée, à mon étonnement le plus grand. Un poème. Une hymne au chat et à la nature.