La catin

Synopsis :

    Marie est la fille d'un bourgeois de la Constance puritaine de 1410. A 17 ans, elle est victime d'une abominable machination : un avocat peu scrupuleux l'épouse puis l'accuse de prostitution. Avant de comparaître devant la jutice, il prend le soin de la faire violer : accusée, Marie est battue publiquement et bannie de la ville.

    Elle serait morte bien vite si Hiltrude, prostituée itinérante, ne l'avait prise avec elle et soignée. Entre temps, à Constance, le père de Marie est assassiné et tous ses biens tombent entre les mains de l'affreux Ruppertus Splendidus, l'avocat en question. Marie survit pendant cinq années en suivant Hiltrude et... en se prostituant. Durant ce dur périple, une seule chose lui permet de tenir le coup : la volonté de se venger.

    Son minois angélique et son corps de rêve lui permettent de réchauffer la couche de grands seigneurs dont elle soutire, petit à petit, un grand nombre de renseignements, et même de documents, à l'encontre de son ancien fiancé. Si bien qu'elle parvient à faire tomber celui-ci devant le même tribunal qui l'a bannie. La revoilà noble, belle et innocente, et tout est bien qui finit bien.


Commentaire :

    Ce long périple n'est pas sans rebondissements puisque l'on va de meurtre en viol, en passant par la corruption et la trahison.  Marie, si stéréotypée dans son rôle de jeune pucelle, sort des sentiers battus dés  qu'elle endosse le métier de courtisane. Ce n'est pas commun de suivre les pérégrinations d'une prostituée, ni de voir une telle fille prise pour héroïne ! C'est ce qui m'a plu dans ce roman. Sans compter que le côté amourette nian-nian est évité : c'est simplement l'histoire d'une survie envers et contre tout.