Sept jours pour une éternité...
Sept jours pour une éternité...
Marc LEVY
France, 2004
Marc LEVY
France, 2004
Synopsis :
Dieu et le Diable dirigent le monde du haut de leur tour aux Etats-Unis (of course...). Un beau jour, pour voir qui du bien ou du mal triomphera chez la race humaine, ils font un pari : chacun envoie un emmissaire incognito chargé de colporter le bien ou le mal dans Manhattan.
Le bien, c'est Zophia, blondinette angélique agent de sécurité sur les derniers docks de la ville.
Le mal, c'est Lucas, ténébreux démoniaque, homme d'affaires et voleur de voitures.
Elle aide autour d'elle; il détruit autour de lui.
Mais un beau jour, ce que les deux patriarches n'avaient prévu (du moins, ce que l'un d'eux n'avait vu venir) se produit : la rencontre de l'ange et du démon.
(Spoiler)
Vous vous en douterez, ils tombent sous le charme l'un de l'autre. Il l'invite, elle résiste, mais bien malgré elle. Quand elle lui tombe finalement dans les bras, le bellâtre est métamorphosé; aaaah, l'amour ! Lucifer ne l'entend pas de cette oreille, il veut ramener son sbyre mort ou vif. S'ensuit une poursuite périlleuse durant laquelle les tourteraux fuient ensemble tant bien que mal. Finalement, Lucas, pour protéger sa dulcinée, décide de se rendre. Par chance, entre temps, les deux grands maîtres se sont concertés, et comme ils vont être grands-pères, ils laissent leur liberté à leurs accolytes.
Et Zophia et Lucas vécurent heureux, et eurent bôôôcoup d'enfants...
Commentaire :
Bah... -_- moyen. J'ai trouvé un manque d'originalité flagrant, autant dans l'écriture très simplette que dans l'intrigue. Mis à part l'idée farfelue et rigolote du pari des Grands, on reste ad vitam eternam dans un duo amoureux entre une belle innocente et un vilain très méchant mais très beau, dont le coeur de pierre fond au contact de la belle.
Les personnages secondaires manquent de charisme, le clochard ange gardien, on le voit arriver de loin, et la mémé solitaire qui meurt à la fin, de même. Quand à la meilleure amie, quelle plateur mon Dieu !
Bref je me suis moins régalée avec ce roman de Marc Lévy, je me suis un peu ennuyée, j'ai peu rigolé, je ne suis pas rentrée dedans à part peut-être dans un petit chapitre aux deux tiers du bouquin. La fin est bidon en plus ^ ^'. Seul le coup du hasard orchestré par Dieu dénote d'un peu de recherche (c'est insinué par la citation d'entrée dans l'oeuvre "Le hasard, c'est la forme que prend Dieu pour passer incognito").
Conclusion, c'est pas du grand art, et y'a rien de bien nouveau à chercher là-dedans !